Un peu de lecture pour aller plus loin ...
ici vous trouverez des contributions issues de ma pratique professionnelle
La dépression "souriante"
Et si parfois un sourire masquait en fait un profond mal-être et même une forme de dépression?
"Près de 20% des femmes interrogées (Source Women's Health National Alliance on Mental illness) ont déclaré que la stigmatisation interne qu'elles ressentent à propos de leur dépression ou de leur anxiété les avait amenées à partager une photo sur les réseaux sociaux où la légende ne correspondait pas à ce qu'elles ressentent réellement à l'intérieur".
Le poids de la société pèse encore si lourd sur les maladies mentales comme la dépression, que l'on minimise voir banalise à coup de "quand on veut, on peut" les personnes qui en sont atteintes.
La dépression est une maladie psychique reconnue.
En 2020, selon l'OMS, "la dépression a été au 2e rang des maladies les plus sévères en termes de coût global, après les maladies cardio-vasculaires,"
Elle doit être prise au sérieux. Il ne s'agit pas d'un simple coup de cafard.
Pour savoir si vous présentez des troubles dépressifs, il faut avoir au moins 5 critères sur les 9 ((EDC) (DSM-V)) et pendant 2 semaines*.
* Si vous vous reconnaissez dans ces critères, parlez-en à votre médecin. Il est impératif qu'un médecin, idéalement un psychiatre pose un diagnostic et définisse si besoin la stratégie thérapeutique associée (psychothérapie, traitement médicamenteux si nécessaire, ...).

Le harcèlement chez les enfants : parentalité bienveillante
Le Deuil : les étapes
Vous avez peut-être déjà entendu parler de la courbe du deuil avec ses 5 phases : Déni, Colère, Marchandage, Dépression et Acceptation . Ce modèle que Elisabeth KUBLER-ROSS, psychiatre a mis au point dans les années 60 est aujourd'hui questionné.
Il implique que chacun d'entre nous lorsqu'il traverse un deuil, comprenons deuil au sens large (décès, licenciement, rupture, perte d'une chose importante) traverse ses 5 phases. Il ne s'agit nullement d'imposer une norme ou une bonne façon de vivre un deuil. En effet, le deuil est principalement personnel et chacun va le faire à son rythme.
Dans les faits, le deuil suivra son chemin et les étapes ne se ressembleront sans doute pas d'une personne à une autre ou d'un deuil à un autre.
Les étapes du modèle ne sont pas linéaires et sont souvent faites d'allers et retours.
Il peut être intéressant de connaître les étapes et les voir comme des points de repères pour mieux comprendre ce que l'on traverse.
Alors ne culpabilisez pas si vous vivez les choses à votre façon!
Il n'a pas de "date de péremption" pour faire son deuil.
Néanmoins, quelques indices peuvent indiquer que le deuil est plus délicat. Il est ainsi estimé qu'un deuil devient compliqué au-delà de 12 mois.
Il devient "pathologique" lorsqu'il installe dans le temps des symptômes de la dépression. Dans ces deux derniers cas, il peut être intéressant d'être accompagné.
On dit parfois qu'un deuil doit être vécu sur les 4 saisons : le 1er noël, les 1ères dates importantes, la date anniversaire de la disparition, ...
Retenez qu'il n'y a pas de deuil qui ne puisse se faire aussi lourd soit-il. Faire son deuil ne veut pas dire oublier, simplement réinvestir sa vie différemment.

Votre enfant est peut-être confronté à une situation de harcèlement et très souvent il a honte et ne souhaite pas en parler.
Quels peuvent être les signes qui doivent vous alerter?
La présence de marques physiques : des bleus, des griffures, une plaie et sans que votre enfant n'arrive vraiment à les expliquer.
Certains signes peuvent être moins visibles et donc plus sournois comme la peur d'aller à l'école, le refus de participer à des activités scolaires, l'isolement, les signes d'anxiété ou de nervosité.
L'apparition de troubles psychosomatiques peuvent aussi être un signe de mal-être dont les causes bien sûr peuvent être diverses (troubles du sommeil, énurésie soudaine, maux de tête, de ventre, hypervigilance, TOC, ...)
Cependant, tout changement dans le comportement de votre enfant doit vous alerter.
Si votre enfant vous parle de ce que vous pensez n'être que des chamailleries, prenez néanmoins le temps de l'écouter et surtout prenez le au sérieux. Ne remettez jamais en doute son discours.
Evaluez ensuite le caractère de gravité de la situation. Apprenez à votre enfant qu'il peut s'opposer. Et surtout qu'il peut continuer à vous faire part de ces agissements. La communication permet à votre enfant de se sentir entendu, soutenu donc en sécurité.
La fausse-couche : vrai deuil
Il y a environ 23 millions de fausses couches par an dans le monde ...
C'est 1 femme sur 4 qui peut y être confrontée.
La majorité des fausses couches qui interviennent avant 22 semaines et dites précoces représentent entre 90 et 98% des situations.
Parce que la société estime que c'est quasiment normal de faire une fausse couche précoce, les couples passent souvent sous silence la grossesse et attendent les 3 mois effectif pour annoncer la grossesse.
Or, dès l'annonce de la grossesse le couple se projette dans son rôle de futurs parents, autour de la construction de cette vie de famille. Le corps de la future maman s'est préparé à accueillir cette enfant. Et très souvent les femmes se sentent coupables de leur fausse-couche.
On sait que la très grande majorité des fausses couches sont dues à des anomalies chromosomiques sur lesquelles la future maman n'a aucun pouvoir.
Vous avez vécu une fausse-couche parlez-en car c'est un vrai deuil qui a besoin d'être nommé et traversé.
Podcast sur le deuil
Parler du deuil et de la mort c'est laisser plus de place à la vie.
Retrouvez moi dans le podcast de l'émission de radio Regards Pluriels sur Radio Active.
J' y évoque avec simplicité les contours du deuil.